La confirmation est tombée comme un couperet. La Fédération Italienne de Football (FIGC) a décidé de lancer une offensive pour décrocher la finale de la Ligue des Champions 2027 à Rome, après la révocation de l’assignation initiale à Milan. L’UEFA a publié un communiqué annonçant officiellement que Milan ne fournissait pas les garanties nécessaires pour accueillir le dernier acte de la prestigieuse compétition. La ville de la Madonnina est donc écartée de la course, laissant une ouverture béante pour la Ville Éternelle.
La situation n’est pas sans ironie, surtout lorsqu’on sait que Milan était, avec Budapest, l’unique ville en lice pour l’édition 2027. Mais non, la capitale lombarde s’est fait doubler et reléguer au rang de spectateur, un statut bien peu enviable. La raison ? Une incertitude chronique concernant le Meazza.
San Siro, entre rêve et désillusion
L’avenir de San Siro est plus flou qu’un ballon sous la pluie. L’Inter et le Milan discutent ardemment la possibilité de construire un nouveau stade dans la zone de San Siro—aussi obligatoire qu’un penalty. Avec l’hypothèse de la restructuration par WeBuild définitivement évanouie, les scénarios autour du Meazza restent trop nébuleux pour offrir des garanties solides. La Ville a d’ailleurs souligné cette incertitude dans une missive récemment envoyée à la Federcalcio.
Rome, une ville bénie des dieux du football
L’homme de la situation pourrait bien être Nicola Zingaretti, président de la région Lazio, qui s’est déjà prononcé favorablement pour que Rome accueille la grande finale. La FIGC semble prête à jouer toutes ses cartes pour amener la Champions League dans la ville des sept collines. La société Sport and Health, gestionnaire du Stade Olympique, a déjà donné son feu vert, misant sur l’expérience acquise lors de la finale de 2009 et la phase de groupes de l’Euro 2020, disputée en 2021 à cause de la pandémie de Covid-19.
Cependant, soyons clairs : l’Italie n’a pas de droit automatique au ‘déménagement’ de la finale vers la capitale. L’objectif est maintenant de convaincre Nyon que Rome est plus fiable que la capitale financière du pays. Le suspense est à son comble et la FIGC travaille d’arrache-pied pour finaliser ce projet d’ici mai/juin 2025.
Le Milan aurait pu briller une dernière fois avant de fermer la page San Siro, mais c’est Rome qui, avec son charisme et son histoire, semble maintenant avoir le vent en poupe pour devenir l’épicentre du football européen en 2027.