L’AC Milan est déjà au pied du mur après seulement deux journées de championnat, clame le Corriere dello Sport. Depuis la tribune des observateurs, on constate que les Rossoneri sont dans une situation qu’aucun fan n’aurait pu imaginer après une pré-saison pleine de promesses et un calendrier d’ouverture en apparence clément.

Affronte la Lazio avec une pression énorme

Paulo Fonseca, face à la menace imminente de la Lazio, doit agir en pompier pour éteindre les flammes de la crise qui risque de ravager Milanello. Si l’urgence est réelle, il est étonnant de voir combien ces performances ternes contrastent avec les espoirs nourris au cœur de l’été. Une récolte d’un seul point en deux matchs marque le pire début de saison depuis l’ère sombre de 2011-2012.

Comment en est-on arrivé là? Le Milan semble manquer de créativité et d’énergie, laissant l’impression que Fonseca aurait débarqué à Milanello la semaine dernière. Les résultats positifs des matchs d’avant-saison ont apparemment masqué des problèmes bien plus profonds.

Le marasme défensif mis en lumière

Le match contre Parme a révélé les faiblesses béantes des Rossoneri. Chaque poussée offensive de Parme a mis la défense à rude épreuve et il a fallu une bonne dose d’ingéniosité de la recrue Strahinja Pavlovic pour éviter le naufrage total. La défense est aussi perméable qu’une éponge, ce qui est profondément inquiétant.

Les stars en demi-teinte

Les grands noms du Milan n’ont malheureusement pas brillé. Les fantômes de Paolo Maldini, George Weah, Kaka et Alessandro Nesta doivent se retourner dans leurs sièges en voyant cette équipe. À l’ère où les Milanisti espéraient retrouver un semblant de la grandeur d’antan, cette désillusion est plus cruelle qu’un tacle de Gennaro Gattuso.

Les Espoirs en ruines

En gardant un semblant d’optimisme, mieux vaut traverser cette tempête maintenant plutôt qu’au cœur de la saison. Cependant, si la situation continue à se dégrader à ce rythme, Milan pourrait rapidement sombrer dans un cauchemar sportif sans précédent.

Les tifosi, fervents et passionnés, n’attendront pas indéfiniment. La balle est dans le camp de Fonseca et de ses joueurs pour redresser la barre avant que la situation n’échappe à tout contrôle.