Il y a des jours où même le Diavolo, d’habitude impitoyable, semble égaré sur le terrain. La défaite humiliante à Parme rappelle la nuit noire de 2011/12, marquant la pire entame de saison en 12 longues années. La presse italienne, La Gazzetta dello Sport en tête, parle déjà de crise en lettres flamboyantes dans les kiosques ce matin. Et à regarder la prestation milanaise d’hier, on ne peut que leur donner raison.
Une attitude indolente et sans âme
Face à une équipe de Parme pourtant prenable, les Rossoneri ont fait preuve d’une apathie déroutante. Milan, c’est habituellement l’équilibre, la danse gracieuse orchestrée par des maestros tels que Paolo Maldini ou Alessandro Nesta. Mais hier, c’était un ballet de maladresses et de déconnexions totales. Seul Strahinja Pavlovic semble avoir porté le flambeau, livrant une prestation lumineuse dans la pénombre milanaise.
Des stars ternies par la négligence
Theo Hernandez, Leao et Loftus-Cheek ? Hier, ils ont été les ombres d’eux-mêmes. Leurs erreurs et leur manque flagrant d’implication ont été dignes d’une mauvaise parodie. Ces joueurs, censés être les pierres angulaires de l’équipe, se sont transformés en passagers clandestins, accumulant bévues et décisions discutables.
Alors que le virtuel battait son plein, La Rosea n’a pas manqué de souligner à quel point Milan a manqué d’équilibre, se contentant de tentatives individuelles stériles. Espérons que cette gifle à Parme serve de réveil tonitruant. L’AC Milan, fort de ses 19 titres de champion d’Italie et 7 Ligues des Champions, ne peut se permettre de sombrer dans les abysses de la médiocrité.
Quand le Milan AC trébuche, le football italien retient son souffle. Parce qu’au fond, ce club est une légende bâtie par des géants tels que Maldini, Weah, Kaka et Nesta, imprégnée dans l’ADN même du ballon rond. À vos crampons, Rossoneri, il est temps de réécrire l’histoire !