Dans le théâtre grandiose de l’AC Milan, où les légendes comme Maldini, Weah et Kaka ont autrefois dansé avec élégance, une pièce se joue actuellement qui ferait rougir d’embarras même les plus habiles dramaturges. Avec Theo Hernandez suspendu, l’équipe se retrouve orpheline de capitaine, une situation aussi tumultueuse qu’une tempête au-dessus de San Siro.

Dernièrement, à Florence, le terrain ressemblait à une mer agitée, sans phare pour guider les Rossoneri. Theo Hernandez, veste de capitaine sur les épaules, a offert une prestation qui serait mieux adaptée à une blague de carnaval qu’à un match de Serie A. Le résultat? Un carton rouge étincelant, et une suspension qui le tiendra éloigné des deux prochains affrontements.

Theo out, du sang neuf à la barre : mais qui pour guider cette escouade? Le choix est cornélien, et Fonseca se retrouve tel César devant le Rubicon. Quatre prétendants se profilent. Leao, déjà porté le brassard cette saison, rappelle un peu un ancien gladiateur revenu dans l’arène, avec la responsabilité alourdie par le prestige du passé. Mike Maignan, bien que brillant entre les poteaux, semble aussi mobile qu’une statue dans ce rôle de capitaine.

La surprise pourrait venir d’Alvaro Morata, une option à la fois audacieuse et intrigante. Pourtant, l’étoile montante pourrait être Matteo Gabbia. Après des performances dignes des meilleurs opéras italiens, ce jeune joueur est prêt à se glisser dans les chaussures de capitaine, et peut-être même écrire son propre chapitre dans le livre des héros milanais.

Bref, l’AC Milan doit naviguer à travers ces eaux troubles, comme un capitaine sans compas mais avec l’assurance que même sans étoile polaire, le club retrouvera son cap. Le chemin du retour à la gloire ne passe-t-il pas toujours par des épreuves héroïques?