Sur une pelouse où se sont affrontés deux mondes différents, Lucchese et Milan Futuro nous ont offert un spectacle digne des plus grands classiques du Calcio. La tempête se déclenchait dès la 15e minute avec Saporiti de Lucchese, un joueur qui n’avait visiblement pas lu le script, surprenant tout le monde avec une frappe qui s’est logée au fond des filets.
Alignements et stratégie, un combat d’idées
Lucchese, fidèle à un 3-5-2 que même les statues de la ville commencent à connaître par cœur, a misé sur une approche musclée. Avec Palmisani entre les poteaux, épaulé notamment par Sabbione et Gasbarro en défense, et un milieu de terrain orchestré par un certain Welbeck – non, pas l’ex-Arsenal, ne rêvez pas –, l’équipe a su tenir tête aux offensives adverses. Giorgio Gorgone semble avoir trouvé la formule magique, du moins pour ce soir-là.
Quant à Milan Futuro, sous les ordres de Daniele Bonera, le choix d’un 4-2-3-1 a montré de belles promesses. Jimenez et Coubus ont tenu la défense, tandis que l’attaque a été menée par Camarda, bien assisté par Zeroli et Fall. Le but de l’égalisation est venu de Hodzic à la 45e minute, juste avant la mi-temps, rappelant à tous pourquoi Milan Futuro porte ce nom prédestiné.
Moments décisifs et suspens jusqu’au bout
Le coup d’envoi se donnait sous les yeux de 3 908 spectateurs, un public bouillant et prêt à vibrer. À noter les remplacements stratégiques côté Milan Futuro avec l’entrée de Malaspina et Traoré en seconde période, visant à dynamiser une équipe qui cherchait désespérément à prendre l’avantage. Mais malgré tous leurs efforts, le score restait figé à 1 partout.
La rencontre, dirigée par l’arbitre Luongo de Naples et ses assistants Capriuolo et Roncari, s’est terminée avec quelques cartons à la clé. Sandri, Jimenez et Camarda pour Milan Futuro, ainsi que Sabbione et Quirini pour Lucchese, ont été reconnus pour leur enthousiasme débordant – surtout les cartons, ironiquement, ont coloré cet après-midi de football.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
Avec trois minutes de récupération en première mi-temps et cinq en seconde, les équipes ont eu l’occasion de bousculer le tableau d’affichage, mais sans succès. Ce duel a fini par se solder sur une égalité qui, pour les supporters de Milan Futuro, laisse un goût de « cela aurait pu être mieux », mais qui pour Lucchese, résonne comme une victoire honorable contre une équipe prometteuse.
C’était bien là l’essence du Calcio : imprévisible, passionné, parfois frustrant, mais toujours captivant. Parce qu’au-delà des statistiques et des tactiques, c’est l’amour du jeu qui triomphe, à chaque fois.
