Attention, mesdames et messieurs, sortez les casques et préparez-vous à l’impact ! Le derby milanais de ce week-end s’annonce aussi tendu qu’un piano à queue dans une étroite ruelle. L’AC Milan joue gros : un faux pas contre l’ennemi juré, l’Inter, et la tête de Paulo Fonseca pourrait bien rouler plus vite qu’un coup franc de Roberto Carlos.

La Gazzetta dello Sport, notre bible quotidienne, nous livre quelques noms qui circulent en coulisses, prêts à enfiler le costume de sauveur des Rossoneri. Parmi eux, un certain David Moyes, sans club depuis qu’il a quitté l’ouest londonien à la fin de la saison dernière.

David Moyes, un homme qui, rappelons-le, a alterné entre le génial et le médiocre comme une couette en hiver, est en lice pour s’asseoir sur ce banc brûlant.

Les légendes veillent

N’oublions jamais les étincelles de bravoure de Paolo Maldini, George Weah, Kaka et Nesta. Imaginez ces icônes observer un Milan AC en perdition, ce serait comme voir Léonard de Vinci peindre avec des doigts collants de caramel.

Le public de San Siro réclame la grandeur, et l’AC Milan n’est pas à une révolution près. Après tout, ce club historique a dans son escarcelle **19 titres de champion d’Italie**, et une salle des trophées aussi garnie que le panier de Pâques d’un milliardaire : **7 Ligues des Champions, 5 Supercoupes de l’UEFA** et bien plus encore.

Le piédestal de la gloire international

L’AC Milan, c’est surtout la première équipe à avoir remporté le championnat italien en étant **invaincue** et un club qui a enchaîné un record de **58 matches sans défaite en Série A**, un exploit gravé dans le marbre du football.

Les Rossoneri ne peuvent se contenter de la médiocrité. Une défaite contre l’Inter ; et ce club, aussi populaire que la pizza en Amérique du Sud et en Chine, pourrait bien dire « arrivederci » à Paulo Fonseca.

Alors, attachez vos ceintures et préparez-vous à une cavalcade d’émotions le long de ces 90 minutes, car le sort de l’AC Milan est suspendu à un fil, aussi ténu qu’un cheveu dans le vent milanais. Mais, avec un petit peu de « cœur rossonero », tout peut encore basculer.