C’est dans un San Siro incandescent que l’AC Milan a atomisé Venezia 4-0, offrant à Paulo Fonseca sa première victoire retentissante à la tête des Rossoneri. Oui, c’est une équipe vénitienne fraichement promue et visiblement adepte de l’autodestruction qui a fait les frais d’un Milan AC en mode rouleau compresseur. Dès la 90ème seconde, Theo Hernandez a trouvé le chemin des filets, lançant les hostilités d’une soirée mémorable. Un exploit qui fait écho aux grandes épopées milanaises de l’époque de Paolo Maldini et Kaka.

Pulisic, Reijnders, Loftus-Cheek et les autres compères d’attaque étaient bien des divinités ce soir-là, orchestrant un véritable ballet de passes et de pressing incessant. À noter, les quatre buts inscrits en première mi-temps, illustrant une démonstration de force digne des plus belles pages de l’histoire milanaise.

Fonseca trouve son alchimie

Après la rencontre, Fonseca, tout sourire, a salué le travail collectif et la foi inébranlable de ses joueurs en ses méthodes. « Il était crucial d’avoir Pulisic, Reijnders et Loftus-Cheek en soutien des attaquants, de créer cette supériorité numérique qui a déstabilisé l’adversaire. Nous devons maintenir cette intensité et cette attitude pour espérer des résultats similaires contre Liverpool et l’Inter. »

Eh oui, en bon ancien ennemi juré, l’Inter se dresse désormais comme un obstacle sur la route de Milan, tout comme Liverpool. Fonseca a déjà promis une stratégie affûtée pour ces rencontres cruciales, capitales pour valider ce renouveau milanais.

Un leadership sans accroc

Avec Theo en capitaine et Rafa Leao comme vice-capitaine, Milan affiche une hiérarchie de guerriers aguerris. Fonseca n’a pas manqué de louer le travail défensif de Leao : « Rafa a fait des progrès énormes ; il est une satisfaction pour toute l’équipe. »

Cette volonté collective, cette âme guerrière, voilà ce qui manquait ces dernières saisons à Milan pour renouer avec la splendeur d’antan. Et si certains osent comparer cette dynamique à celle des années de gloire avec Weah et Nesta, ce n’est peut-être pas qu’une simple coïncidence.

L’ombre du derby et les comparaisons inéluctables

Le derby contre l’Inter approche, et Fonseca sait à quel point ce rendez-vous est crucial pour les tifosi. « Le derby, c’est plus qu’un match, c’est une bataille pour l’honneur. Nous travaillons déjà à cela, sans négliger la confrontation avec Liverpool. »

Quant aux différences entre la Serie A et les autres championnats, Fonseca demeure philosophe : « Chaque ligue a ses particularités. Mais, en ce qui concerne la pression, Milan joue toujours pour gagner. C’est cette ambition qui doit guider chaque membre de l’équipe. »

Conclusion : Une lumière au bout du tunnel ?

En démolissant Venezia, les Rossoneri ont offert un aperçu de ce que pourrait être cette saison sous la houlette de Fonseca. Certes, la Juventus continue de faire de l’ombre avec ses moyens colossaux, mais ce Milan-là, avec son mélange de jeunes talents et de joueurs expérimentés, rappelle à ses adversaires pourquoi il était autrefois craint et respecté en Europe. Oui, Milan pourrait bien être en train de ressusciter, et qu’on se le dise, cela ne fait que commencer.