Dans le grand théâtre impitoyable du mercato, la scène milanaise s’active. Selon nos sources à MilanNews, la direction du Milan AC est en pleine effervescence. Ces 13 derniers jours du marché des transferts sont une course contre la montre pour finaliser un effectif digne des légendes milanaises comme Paolo Maldini, George Weah, Kaka ou encore Alessandro Nesta.
L’objectif ? S’assurer que Paulo Fonseca, l’homme à la tête du navire milanais, puisse compter sur un groupe restreint de 25 joueurs. Exit donc Jan-Carlo Simic (exilé à Anderlecht), Lorenzo Colombo (déposé à Empoli) et Daniel Maldini (qui fait ses premiers pas à Monza). Mais ce n’est pas tout. Six autres joueurs pourraient faire leurs valises et quitter la cité milanaise.
D’une plume aiguisée, la liste des indésirables est dressée : Yacine Adli, Pierre Kalulu, Fodé Ballo-Touré, Divock Origi, Marco Nasti et Tommaso Pobega. On parle ici de joueurs dont Paolo Fonseca ne semble pas vraiment avoir besoin pour poursuivre l’héritage des glorieux anciens. Une anecdote ironique quand on pense à la grandeur passée du club.
Parmi cette brochette, Marco Nasti est le plus proche de jouer les stars sur une autre scène, celle de la Cremonese. Pour les autres, les choses pourraient bien se dénouer au dernier acte, dans une tension dramatique digne des plus grands dénouements de transfert.
Avec cette agitation, on ne peut pas s’empêcher de penser aux jours où le Milan AC mettait le feu à la Serie A, enchaînait les matchs invaincus et coiffer tout le monde au poteau avec ses 18 titres de champions d’Italie et 7 Ligues des Champions. Pour Fonseca, il est temps de transformer cette masse de joueurs en une équipe capable de ramener les jours de gloire des Rossoneri.
Bref, l’Inter et la Juventus n’ont qu’à bien se tenir. Un Milan nouvellement affûté pourrait bien appuyer là où ça fait mal. Et qui sait, peut-être que quelques nouveaux talents prendront le relais des Weah et autres légendes milanaises pour redorer le blason d’une des équipes les plus titrées au monde. Milan AC, plus qu’un club, une mythologie en constante écriture.