Ricardo Rodriguez, l’ancien capitaine du Torino et héros de la sélection suisse lors du dernier championnat d’Europe, est aujourd’hui sur le point de conquérir Séville. En effet, le club du Betis Séville accueille aujourd’hui le joueur pour des examens médicaux en vue de la signature d’un contrat de deux ans. Rodriguez avait longtemps été dans les petits papiers de Simone Inzaghi, l’entraîneur de l’Inter Milan, mais le club milanais a finalement choisi de miser sur une jeunesse verte et fougueuse, laissant ainsi le champ libre aux Andalous pour conclure cette affaire.

Le transfert de Rodriguez n’est pas qu’une simple note de bas de page dans un mercato déjà bien agité. Il a fait ses preuves en défense, et sa performance exceptionnelle avec la Suisse en Europe n’a fait que renforcer sa réputation. Avec ce recrutement, le Betis semble vouloir ériger un véritable mur de fer devant ses cages.

En parallèle, il y aura un va-et-vient côté Andalous. L’ancien capitaine de la Fiorentina, German Pezzella, cédera sa place à Rodriguez. Un retour marqué pour Pezzella, désormais de 91 ans d’après les mauvaises langues, qui reviendra jouer pour River Plate, le club de ses débuts, moyennant une clause de 4,5 millions d’euros. Il n’a sans doute pas été insensible au charme de Marcelo Gallardo, qui, après une escapade monétairement fructueuse mais footballistiquement fade en Saudi Pro League, a repris les rênes du club argentin.

Pezzella, c’est une carrière qui se mesure en chiffres ronds et en couleurs violettes : presque 140 matchs sous le maillot de la Fiorentina entre 2017 et 2021. Le club l’avait acquis pour un peu plus de dix millions d’euros, et l’a revendu au Betis pour un peu plus de trois millions quatre ans plus tard. Une sorte de voyage circulaire, ou le football montre encore une fois qu’il sait être aussi surprenant qu’un coup franc de Juninho.

En résumé, tandis que l’Inter Milan continue de jouer la carte de la pépinière, le Betis Séville et River Plate semblent avoir choisi l’expérience et la stabilité. Il reste à voir si ces choix se révéleront payants sur le terrain. Une chose est sûre : la saison s’annonce déjà palpitante.