Alors que l’horloge tourne et que les rumeurs de transferts tourbillonnent plus vite qu’un ballon traversant la défense, voilà que West Ham jette son dévolu sur Fikayo Tomori, le roc défensif du Milan AC. Le rapport initial, publié par Ben Jacobs, nous apprend que les Hammers ont un véritable intérêt pour le défenseur central, et que cet intérêt est bien loin d’être une simple lubie estivale.
Ironie du sort, l’homme à la tête du bateau londonien, Julen Lopetegui, espérait à un moment travailler avec Tomori à Milan avant que le phare dirigeant ne pointe vers Paulo Fonseca. Le destin, parfois, aime jouer des tours aux entraîneurs, et Lopetegui ne fera pas exception.
Tomori est loin d’être un étranger des pelouses anglaises, ayant arpenté les terrains de Chelsea dans sa jeunesse. Toutefois, l’idée d’un retour à Londres sous la bannière de West Ham reste pour l’heure une simple hypothèse. Ce n’est pas la première fois que les Hammers tentent leur chance pour ce joueur de 26 ans. L’été dernier, leurs premiers assauts se sont fracassés contre les solides remparts milanais. Mais avec la réouverture des négociations, West Ham espère cette fois percer l’armure lombarde.
La stratégie des Milanais n’est pas de se séparer de l’un de leurs piliers défensifs, mais plutôt de l’associer avec Strahinja Pavlović de Red Bull Salzburg pour former une forteresse imprenable. Cependant, si une proposition chiffrée entre 40 et 45 millions d’euros atterrissait sur la table de Geoffrey Moncada et Giorgio Furlani, Milan pourrait bien réévaluer son plan. Un chiffre que West Ham, déjà délesté de 40 millions d’euros pour Max Kilman venant de Wolverhampton, serait fort peu enclin à débourser de nouveau.
En attendant, les Milanais, qui ont offert au monde des légendes comme Paolo Maldini, George Weah, Kaka et Alessandro Nesta, ne sont pas prêts à brader l’un des maillons forts de leur défense. Alors, qui remportera ce bras de fer ? Les paris sont ouverts, mais une chose est certaine : les Rossoneri n’ont jamais été du genre à plier facilement.
Et pendant ce temps, la Vielle Dame de Turin et ce cher rival interiste doivent se contenter de regarder, jaloux, les stratégies ambitieuses de la Casa Milan.