La Primavera de l’AC Milan brille de mille feux avec la présence éclatante de Kevin Zeroli, un véritable Milanista jusqu’à la moelle. Ce capitaine des jeunes n’est pas simplement un autre nom sur la liste. Il est la promesse d’un avenir radieux, et il s’apprête à illuminer le Championnat d’Europe des moins de 19 ans avec la Squadra Azzurra.

Dans l’antre mystique de Milanello, rares sont ceux qui jouissent de la même considération que Kevin Zeroli. Ce jeune prodige, tel un joyau brut, doit être poli avec soin, évoluant à son propre rythme loin des feux brûlants de la pression. L’équipe Futuro, dont il est destiné à porter le brassard, représente une étape cruciale de son ascension vers les sommets.

À l’antenne de Radio Serie A, Zeroli a partagé ses pensées avec l’assurance d’un vieux briscard. « Nous sommes positifs à propos de ce tournoi : nous allons essayer de commencer fort car nous avons un titre à défendre. Ce qui compte, c’est que nous formons un groupe uni et solide. L’objectif minimum est de se qualifier pour la Coupe du monde, mais nous voulons soulever la Coupe. Les équipes sont toutes très fortes, mais nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. »

Des mots de capitaine, bien sûr, mais aussi l’aveu d’une ambition farouche. Zeroli ne vise rien de moins que la gloire. Et pourquoi pas ? Quand on a grandi à Milan, sous l’ombre des légendes comme Paolo Maldini et Kaka, l’excellence devient une seconde nature.

Ses débuts en Serie A sont eux aussi dignes d’un roman épique. « Jusqu’à présent, c’est l’émotion la plus forte que j’ai jamais ressentie. Pour un garçon comme moi, né et élevé à Milan, jouer à San Siro est le plus grand rêve : une émotion énorme. Quand l’entraîneur m’a appelé, j’avais les jambes qui tremblaient, puis une fois entré, je me suis senti plus détendu : je dois remercier Pioli pour sa confiance. »

Ah, San Siro ! Ce temple du football, où chaque mètre carré semble imprégné par la gloire des Maldini, Weah, et Nesta. On comprend que le jeune Zeroli y perde ses moyens, mais seulement pour un instant. Car une fois sur le terrain, c’est une toute autre histoire : celle d’un leader en train de se forger en légende.

Avec des jeunes comme Zeroli, l’AC Milan montre qu’il reste une usine à talents, fidèle à son histoire. La Primavera, un vivier de promesses, ne fait que renforcer la stature des Rossoneri dans le football mondial. Si Zeroli continue sur cette lancée, le championnat d’Italie et au-delà pourraient bien devoir lui faire une place sur le trône qu’il aspire un jour à conquérir.