L’ère des grandes manœuvres s’ouvre pour l’AC Milan après une aventure tricolore en Championnat d’Europe qui n’a pas échappé à la folie habituelle. Les Rossoneri, en position de force dans la jungle du mercato, font l’objet de toutes les spéculations avec une santé financière enviable qui pourrait faire pâlir d’envie leurs rivaux – salutations ironiques à l’Inter et la Juventus !

La Gazzetta dello Sport, avec ses bulletins roses, indique que Milan prépare une offre « à la Leao » pour verrouiller Théo Hernandez, le vice-capitaine au pied magique. Les termes financiers flirtent avec les 6,5 millions d’euros net par saison, un chiffre qui ferait rougir n’importe quel comptable. C’est bien simple, Milan semble opérer sans filet de sécurité mais avec une maîtrise d’équilibriste qui rappelle les grandes heures de Paolo Maldini et Alessandro Nesta.

Concernant Rafael Leao, les rumeurs de départ ont pris le large aussi rapidement qu’une passe de George Weah traversant la défense adverse. Leao, avec son contrat bétonné, offre une sérénité presque illusoire, gonflée par une clause libératoire qui ferait réfléchir même les princes saoudiens.

Mais attention, tous les voyants ne sont pas au vert fluo. Les dossiers brulants de Mike Maignan et Théo Hernandez doivent être réglés fissa, sous peine de voir la Casa Milan se transformer en un moulin à rumeurs encore plus délirant que la « réalité augmentée » de Zlatan Ibrahimovic. Alors, Milan doit se mettre au boulot, entre finalisation des contrats pour Strahinja Pavlovic, Alvaro Morata et Youssouf Fofana, et gestion des offres nées de fantasmes estivaux.

Théo, lui, peut savourer ses vacances bien méritées. Car en coulisses, même si la Maison Milan se dit confiante, la situation demeure aussi stable qu’une défense à trois mal orchestrée. Pas d’offres concrètes pour le moment, mais gare aux surprises qui pourraient surgir telle une contre-attaque de Kaka en 2007.

En somme, le Milan AC navigue sur des eaux troubles avec l’assurance d’un pirate expérimenté. Mille challenges encore à relever, mais nul doute que les Rossoneri continueront à inscrire leur légende avec panache, face à des rivaux dont la jalousie n’est qu’un hommage déguisé. Forza Milan, pour toujours et à jamais.