Dans l’actualité des Rossoneri, Paulo Fonseca a fait des vagues avec sa récente déclaration après la confrontation féroce avec Manchester City. Le coach portugais a clairement fait savoir qu’il souhaitait voir Alexis Saelemaekers prolonger son séjour au sein du mythique AC Milan. « Alexis est un joueur que j’apprécie beaucoup pour ses qualités. Il fait partie de ceux que tous les entraîneurs veulent avoir, car il peut jouer à plusieurs postes. Il a confiance en lui, j’aimerais qu’il reste », a-t-il déclaré, tel un général défendant son soldat préféré.

Et comment lui donner tort ? Saelemaekers a illuminé la pelouse face au Rapid Wien avant de poursuivre sa démonstration contre la machine bien huilée de Pep Guardiola. Une passe décisive, des dribbles enivrants, l’ancien Bolognais a rappelé qu’il savait jongler aussi bien avec le ballon qu’avec les espoirs des tifosi.

Mais voilà, l’AC Milan pourrait bien sacrifier ce joyau pour quelque 20 millions d’euros, après une saison en prêt à Bologne qui a vu sa valeur s’envoler plus vite qu’un but de George Weah en contre-attaque. Pourtant, les mots de Fonseca résonnent fort comme une cloche dans la cathédrale du mercato : la direction doit prêter oreille.

Certes, Milan a déjà des atouts sur les flancs avec Samuel Chukwueze et Christian Pulisic à droite, et les flèches que sont Rafael Leao et Noah Okafor à gauche. Mais Saelemaekers offre cette polyvalence rare, comme Paolo Maldini l’a fait en défense, capable de colmater toutes les brèches.

Toutefois, la tentation anglaise rôde. Plusieurs clubs de Premier League, attirés par la pépite belge, montrent un appétit de lion affamé. Fonseca envoie un signal fort à la direction milanaise, le genre de message qui pourrait bien réveiller certaines consciences. Sacrifier Saelemaekers pour un éventuel Lazar Samardzic serait une décision stratégique, certes, mais le football est aussi fait de cœurs et de héros.

Et si Fonseca obtenait gain de cause, les tifosi pourraient continuer à rêver d’un Milan AC à la fois technique et fougueux, digne héritier de l’ère Kaka-Nesta et des triomphes européens. Tout ça pendant que l’Inter et la Juventus, eux, continueraient à ruminer leurs désillusions. Ah, la beauté du sport !