Après avoir été submergés par les vagues de Liverpool lors d’une humiliante défaite 1-3, peu de nostalgiques de San Siro auraient misé une lire sur l’issue salvatrice de ce Derby della Madonnina. Mais voilà, les dieux du football ont décidé de faire basculer la balance. Matteo Gabbia, dans une illuminée soirée digne des plus grandes pages de l’AC Milan, a envoyé l’Inter au tapis avec un but décisif en fin de match, propulsant les Rossoneri vers la gloire et décrochant le titre de Man of the Match.
Fonseca, l’architecte de la résurrection milanaise
Interrogé par DAZN, Paulo Fonseca, l’ingénieur de cette victoire héroïque, n’a pas caché sa satisfaction. « C’était un match important. D’abord parce que c’était le derby que Milan n’avait pas gagné depuis longtemps. Mais je pense que les joueurs ont joué avec beaucoup de courage et que nous méritions de gagner. » C’est avec une mélodie de victoire que Fonseca a souligné la magnificence de ses joueurs, les vrais artistes de ce triomphe.
La stratégie audacieuse et le rôle de Morata
Malgré les apparences, Fonseca n’a pas changé son canevas tactique. « Nous n’avons pas changé, nous avons joué avec la même structure. Ce que nous avons fait, c’est créer quelque chose de différent, c’est-à-dire aller avec Fofana parmi les défenseurs centraux, si nous avons des difficultés. » Morata, en effet, a offert une performance de virtuose, maillant parfaitement avec Abraham dans un ballet parfaitement orchestré.
Un calme avant la tempête
« Je n’entends rien, je ne regarde rien, je ne vois rien, » a plaisanté Fonseca avec une ironie mordante quand il a été question de la semaine à venir. Cette victoire offre un répit aussi bien mérité qu’éphémère, juste avant la reprise des hostilités, car Lecce se profile déjà à l’horizon de San Siro ce vendredi.
L’avenir en rouge et noir
Après cette victoire, les Rossoneri s’envoleront pour l’Allemagne pour affronter le Bayer Leverkusen. Une autre page du glorieux livre milanais à écrire, avec l’espoir et la détermination qui ont toujours fait la marque de fabrique de ce club légendaire.
En conclusion, cette victoire contre l’Inter est une œuvre collective sublimée par la bravoure de chaque joueur, redonnant vie au rêve européen et ravivant la flamme d’une ferveur rossonera qui traverse les âges. Et qui sait, Fonseca nous apportera peut-être du pastel de nata pour fêter ça, comme il l’a promis avec ce clin d’œil complice.