Le premier match amical de pré-saison de l’AC Milan, bien qu’il n’ait sans doute pas été la quintessence du football millimétré que rêve Paulo Fonseca, a néanmoins offert quelques aperçus croustillants, dignes d’intérêt. Ces nouvelles sensations sur la tactique milanaise nous font saliver déjà, alors que le feuilleton des tifosi ne fait que commencer.
Jouons carte sur table : la Gazzetta dello Sport a mis en lumière quatre éléments révérenciels sur ce match nul 1-1. D’abord, on a appris que Fonseca adore une structure de construction en 3+2. Davide Calabria, tel un nouveau Mercator du football, vagabonde de l’arrière droit vers Matteo Gabbia et Malick Thiaw, permettant à Filippo Terracciano de s’aventurer plus haut sur le flanc gauche, rôle destiné à Theo Hernandez quand il sortira de sa villégiature.
Les milieux de terrain, Yacine Adli et Tommaso Pobega, sont restés un peu en arrière, offrant des options savoureuses à Mattia Liberali plus en avant. Autre fait croustillant, le rôle du gardien : Marco Sportiello en première période, Lorenzo Torriani en deuxième, utilisaient leurs pieds comme des baguettes magiques pour transformer le jeu. Dès qu’ils avaient le ballon, les défenseurs s’écartaient, Calabria s’élançait, et les milieux se positionnaient tels de nouveaux chevaliers défendant la forteresse milanaise.
L’obsession de la possession du ballon semble être le nouveau mantra de ce Milan. Fonseca souhaite rythmer les matchs tels des maestros symphoniques. Concrètement, il requiert que le gardien participe activement à la construction du jeu – avec Mike Maignan, expert dans cet art, ce sera encore plus impeccable – et attire le pressing adverse.
En deuxième période, on a vu plusieurs fois cette tactique où les défenseurs et le gardien tenaient le ballon, attirant les pressions des attaquants du Rapid Wien comme du miel attire les abeilles. Les milieux centraux restaient bloqués en zone centrale, devant la défense, stratégie anti-contre-attaque efficace, contrastant avec l’approche plus libérale de Stefano Pioli.
Ce match de pré-saison est une belle anticipation de ce qui pourrait être une révolution à San Siro. Fonseca semble jongler entre des phases de pressings intenses et des moments de défense plus profonde, démontrant une flexibilité tactique que les Rossoneri n’avaient pas connu depuis longtemps. De plus, la Gazzetta a souligné un détail croustillant sur les corners, mais patience, chers lecteurs, nous y reviendrons avec une analyse plus détaillée.
Attendez-vous à une nouvelle ère milanaise où chaque passe, chaque mouvement est soigneusement orchestré. Et pendant ce temps, les supporters de l’Inter et de la Juventus peuvent déjà commencer à trembler. Ce Milan version Fonseca semble prêt à en découdre, avec en tête l’obsession de la possession et un jeu aussi fluide que le vin de Toscane. Ouvrez bien les yeux, la saison promet d’être palpitante !